Je lis, je gagne

Le lieu

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Le CDI est réservé pour vous et votre classe le temps des séances. Le professeur documentaliste et vous êtes les deux adultes référents auprès des élèves. Par expérience, plus vous êtes nombreux, mieux vous pourrez accompagner les élèves les plus faibles. 

Ceux-ci peuvent utiliser les fauteuils mis à disposition pour lire, comme choisir de travailler au niveau des tables. Il est important que l'élève se sente à l'aise et que ces séances ne ressemblent pas aux cours traditionnels, dans lesquels nous pouvons parfois nous sentir contraints par "l'espace classe".

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Le public concerné

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"Je lis je gagne" a été élaboré initialement pour les classes de sixième : 

• en classe entière, sur une heure de français,

• dans le cadre des PPRE ou d'AP. Une évaluation initiale permet à l'enseignant de repérer les élèves pour lesquels ce projet peut s'avérer utile. 

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"Je lis je gagne" peut être mené en classe entière. Cela nécessite seulement plus de moyens et une organisation plus rigoureuse. Davantage d'ouvrages, autant de questionnaires... et surtout, plus de personnes référentes pour accompagner les élèves : un assistant pédagogique, un aide-documentaliste, un collègue volontaire, davantage d'élèves tuteurs, des délégués CDI volontaires ... Si vous êtes en REP+, vous pouvez utiliser un créneau en co-animation avec un professeur des écoles.

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"Je lis je gagne" n'est pas réservé aux classes de sixième. Il faut juste adapter les ouvrages au niveau de vos élèves. Les classes de cinquième peuvent par exemple commencer le projet par la lecture à partir du niveau 2 ou 3.

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* Est-ce un projet réservé aux élèves en difficulté ?

 

Oui et non. Chaque élève peut progresser en fonction de ses points forts et de ses difficultés. En classe entière, vous repérez rapidement les élèves qui lisent avec facilité et qui ne rencontrent pas ou peu de problèmes. Ceux-ci peuvent devenir tuteurs s'ils le souhaitent, comme se confronter à des ouvrages et à des questionnaires plus difficiles, plus rapidement.

En groupe réduit, les élèves en difficulté sont en revanche prioritaires. Nous privilégierons ceux qui ont du mal à comprendre les consignes, à interpréter une histoire ou à s'exprimer dans un langage clair leur pensée.

 

* Quel est le rôle d'un tuteur exactement ?

 

Un tuteur peut remplir les mêmes fonctions que le professeur:

   - Correction des fiches

   - Accompagnement des élèves

   - Trouver des questions pour les fiches d'activités

En revanche seul le professeur peut décider de valider une fiche une fois celle-ci corrigée et décider du passage au niveau supérieur.

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* Comment faire avancer un élève qui lit très peu ou très lentement?

 

Certains élèves n'avancent que très peu sur le jeu de l'oie, et ce, malgré leurs efforts. Ils développent pourtant de nombreuses compétences au fil des séances. Certains font de véritables efforts de concentration, d'autres aident leurs camarades spontanément, un élève qui bute longtemps sur une question peut faire preuve de persévérance , etc. 

Pour gommer partiellement les écarts trop grands au sein du groupe et faire prendre conscience à l'élève de ses propres ressources, on pourra lui attribuer une gommette "carrée".

 Collée à la place d'une gommette ronde, celle-ci prend en compte les qualités manifestées par l'élève, indépendamment de ses lectures. Plusieurs gommettes carrées peuvent être attribuées dans l'année. Bien sûr, les gommettes carrées ne sont pas exclusivement réservées aux élèves qui lisent avec difficulté. Libre à l'enseignant d'en donner à chaque participant.

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La posture d'enseignant 

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Le professeur documentaliste et vous accompagnez chaque élève dans son parcours. Vous êtes disponibles pour répondre à leurs questions, pour les aider dans d’éventuels blocages face aux questions des fiches d'activités. Vous corrigez celles-ci quand elles sont terminées.

Vous accompagnez également les tuteurs, au début du programme surtout, afin qu'ils puissent être autonomes rapidement.

Ces séances sont aussi l'occasion d'un échange privilégié avec chaque élève. Vous avez le temps de parler avec eux du livre qu'ils ont lu, d'écouter leurs remarques...

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L'organisation pratique

 

Je lis je gagne demande un peu de rigueur et d'organisation :

- Une fois par semaine ou quinzaine, nous vérifions le nombre de photocopies de fiches d'activités, les élèves ne signalant que très rarement qu'ils prennent la dernière copie disponible. De plus, dans le classeur des corrigés, il y a toujours un exemplaire des fiches d'activités élève, prêt à être photocopié.

- En début d'heure, surtout en classe entière, nous sortons les fiches d'activités non finies que nous étalons sur une table avec les marque-pages correspondants, pour que les élèves entrent plus rapidement en action.

- En fin d'heure, nous accompagnons chaque élève dans le rangement des ouvrages pour nous assurer qu'ils soient remis à leur place pour la classe suivante. Malgré cela, le rayon des albums est souvent rangé de manière très anarchique.

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Classeur ou porte-vue ? 

Au début, nous n'avions que des classeurs. Très rapidement, nous avons constaté que les élèves de sixième ne savaient pas les utiliser et que cela nécessitait un nombre important de feuilles transparentes. Après le quatrième classeur cassé par des élèves, nous sommes passés au porte-vue ( pour les fiches d'activités vierges et celles validées par classe). Depuis, les élèves sont plus à l'aise et autonomes, ils trouvent plus facilement les documents. 

Les fiches d'activités vierges sont réparties dans plusieurs porte-vues : 3 par niveau. Une signalétique sur les porte-vues permet aux élèves de se repérer facilement : fiction, périodique, fonds local, roman, album, BD, ... en fonction des natures d'ouvrages dans chaque niveau.